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 « Elle chante la femme, celle de la Méditerranée, des diasporas semées au gré des deuils et des errances. Femme de peine mais aussi de libération. Naïma Chemoul a la voix profonde de ces chanteuses du Sud, avec des inflexions qui scandent la joie, les douleurs ou la prière. » 

Jean-André Lhopitault, La Dépêche du midi

À propos

Entière et authentique, Naïma Chemoul est une chanteuse française d’origine marocaine et sépharade qui vit en Occitanie.  Elle est l’une des grandes voix des nouvelles musiques méditerranéennes. 

« Auteure, compositrice, interprète, mon univers s’inscrit dans les nouvelles musiques méditerranéennes et sépharades. Je chante principalement en ladino, espagnol et hébreu. Mes créations sont toujours autour de la Femme pour porter leurs voix. Fruit d’une double culture marocaine et sépharade, ma musique est celle d’une Méditerranée métissée d’accents ibériques. »

Naïma Chemoul commence ses études de jazz vocal à Paris, avec Christiane Legrand (Les double six), puis avec la chanteuse de jazz La Velle. Parallèlement elle poursuit une formation de théâtre (Ariane Mnouchkine, Perimony, Eda…).

Du Maroc natal de son père, elle garde le parfum des voix, et les musiques évoquant les secrets des sourcières ; Des terres de la Garonne, elle se nourrira du goût des mots : Elle chante la Femme, celle de la Méditerranée, des diasporas semées au gré des deuils et des espérances.

En 2009, elle se lance dans un projet en hommage à Rachel, sa grand-mère. Ce sera les chants des femmes sépharades. Elle fonde alors la compagnie Maayan (sources en hébreu).

En 2013, elle réalise une nouvelle création : Isha, un spectacle dédié à la rencontre des musiques sacrées du monde, répertoire traditionnellement réservé aux hommes.
AUR, sur ses propres compositions en occitan, hébreu, espagnol, sera créé en 2018 autour de la Femme désirante.

Voix de femme, Naïma Chemoul incarne une musique du monde des Suds, singulière et plurielle, métissée et intemporelle.

Photo de Naima Chemoul sur scène
« Elle incarne ce Moyen-Orient de nos rêves ancestraux, sans frontières, sans murs, sans barbelés, où les ennemis à mort d’aujourd’hui, modernes Caïn et Abel*, étaient frères issus d’une même mère, d’une même femme. »

Elrik Fabre-Maigné, Blog.culture31.com

Photo de Naima Chemoul sur scène

La presse en parle

 NAÏMA CHEMOUL : LA VOIX DU DESIR 

Naïma naît et grandit en France. Comme les enfants de son âge, elle parle français. « Et le reste n’existe pas. » Le « reste », c’est pourtant un pan énorme d’elle-même : sa culture sépharade et son père marocain. Un tabou des origines obsédant pour la gamine qu’elle est alors, passionnée de chant et de danse, qui se lance contre l’avis familial dans des études de théâtre après le bac. La jeune femme s’épanouit dans le milieu des arts de la scène et se spécialise dans le jazz vocal. Mais plus le temps passe, plus le poids des reproches est lourd à porter. « Pour ma famille, ce sont les prostituées qui chantent… » À 26 ans, elle arrête tout, coupée net dans ses ambitions artistiques. 

La vie passe et les questionnements existentiels perdurent, tapis dans l’ombre de ses origines à demi connues. « C’est à la naissance de ma fille que j’ai recommencé à chanter. Ensuite, à la mort de mon père, j’ai fondé la compagnie Maayan (« sources », en hébreu). » Elle se jette à corps perdu dans l’exploration de son histoire personnelle, reprend les chants sépharades de sa grand-mère et monte son premier spectacle. « J’ai compris alors que je n’étais pas allée jusqu’au bout. Là, sur scène, j’étais exactement là où je devais être. »

Depuis, son travail se porte exclusivement sur la féminité et le désir, la question des origines et l’ouverture au monde.

Claire Vialard, Le brigadier

Une artiste intemporelle, un vrai moment de grâce !

Scène Nationale d’Albi