AUR
Des rives du Jourdain aux rives de la Garonne,
Naïma Chemoul chante le désir des femmes.
Des rives du Jourdain aux rives de la Garonne,
Naïma Chemoul chante le désir des femmes.
Sur des textes de poétesses contemporaines méditerranéennes, Naïma Chemoul chante le désir en occitan, hébreu, et français. Aur, une musique du monde des Suds, rythmée et généreuse, qui nous entraîne hors des sentiers battus, là où l’amour et la musique ne font qu’un. Naïma Chemoul signe ici ses premières compositions.
Naïma Chemoul - Chant
Jean-Luc Amestoy - Piano et Accordéon
Thierry Di Filippo - Guitare
Dario Luciani - Percussions
Maëlle Payonne - Lumière
Luis Mazzoni - Son
Naïma Chemoul a toujours porté les chants qui traversent les frontières. Aur, son troisième opus, est le premier où on la découvre en tant que compositrice et auteure.
Aur, création musicale dédiée à la voix des femmes et au désir. Aur, métaphore de la lumière, un mot magique, un sésame en quelque sorte, qui nous ouvre les portes de l’Orient et de l’Occident.
Aur est un concert qui se joue des frontières culturelles et la voix profonde de Naïma Chemoul porte une musique d’ici et d’ailleurs, une musique du monde, sur des textes de poétesses contemporaines de langues occitane, hébraïque et française. Les notes s’effleurent, les langues s’entrechoquent et tissent leur danse. La chanteuse et ses musiciens magnifient une Méditerranée fraternelle, une terre de rencontre et de partage. Sur des compositions originales, une musique rythmée et généreuse - accordéon, piano, guitare et percussions - une voix chaleureuse, nous entraînent hors des sentiers battus, là où l’amour et la musique ne font qu’un. Un concert intemporel, un vrai moment de grâce qui rassemble et unit !
Hélène Cixous, La venue à l’écriture, Editions 10/18, 1977
Pour Hélène Cixous, écrire sa féminité, c’est participer à la création d’une mémoire de la femme, d’une écriture au féminin, au sein d’un art où la femme est bien souvent absente, tant comme créateur que comme réel sujet. Dans mon premier spectacle, Maayan, le chant des femmes sépharades, je chantais les chants de ma lignée, rendant ainsi hommage à Rachel, ma grand-mère. C’est en tant que petite-fille de Rachel que je chantais.
En 2013, avec le deuxième spectacle, Isha, femme en hébreu, je transgressais l’interdit, en chantant le répertoire sacré sépharade, répertoire aujourd’hui encore traditionnellement réservé aux hommes. Ces deux créations abordaient respectivement le féminin à travers la transmission, l’émancipation.
Avec Aur, 3ème opus de ce triptyque sonnait le temps de l’affirmation : se donner le droit à l’écriture, à la composition musicale, mettre en lumière des autrices contemporaines dans la diversité de leurs langues et cultures autour du thème du désir. L’Éros, la pulsion de vie, le désir de se dresser à voix haute, debout, entière, vivante.
De la lignée de femmes dont je suis issue, je suis la première à savoir lire et écrire.
De ces lignées de femmes, je suis et je chante !
Naïma Chemoul
Jean-André Lhopitault, La Dépêche du midi
La création AUR
a reçu le soutien de :