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DE L’ANDALOUSIE A L’ORIENT,
LE CHANT DES FEMMES SÉPHARADES

« De cette terre dorée coulent le chant de ces femmes, souvenirs charnels de mes ancêtres. De cette terre s’élèvent leurs voix mémoire vivante de l’amour et de la vie, dont elles furent le réceptacle et les gardiennes. De cette lignée de femmes dont je suis issue, je suis la première à savoir lire et écrire. De cette lignée de femmes, je suis et je chante. » Naïma Chemoul

Image de Naïma Chemoul en représentation icone fleche

Avec ce concert, Naïma Chemoul explore ses origines, celles des femmes sépharades. Elle chante leurs mots, leur langue, leur quotidien. Elle honore leur mémoire et conte leur histoire. Elle fait entendre leurs voix. Samir Hammouch au qanoun et Bonaventure Akoto aux percussions, mettent leurs connaissances de la musique arabo-andalouse et orientale, leurs talents et leur sensibilité artistique au service de ces chants de femmes. Ensemble, ils explorent ce matrimoine musical, affirment leur liberté d’artistes d’aujourd’hui, et jouent une musique intemporelle et sans frontière.

Image de Naïma Chemoul en représentation

Équipe

Naïma Chemoul - Chant
Samir Hammouch - Qanoun
Bona Akoto - Percussions

Image de Naïma Chemoul en représentation
« Elle entre sur scène comme une apparition, pieds nus, drapée dans une robe couleur de sable doré qui voile et dévoile un corps de danseuse orientale, d’amoureuse et de mère, de femme méditerranéenne. Sans doute, sa grand-mère Rachel devait-elle lui ressembler, qui lui a transmis de bouche à oreille toutes ces chansons d’amour, de joie et de tendresse ; malgré les difficultés d’une vie de femme qui ne savait ni lire, ni écrire (qui ne devait pas savoir disaient les religions), mais qui connaissait des dizaines, peut-être des centaines de chansons. Elle chante presque à capella, n’utilisant qu’au minimum le microphone qu’elle blottit souvent entre ses seins comme un oiseau, comme un bébé. Elle incarne ce Moyen-Orient de nos rêves ancestraux, sans frontières, sans murs, sans barbelés, où les ennemis à mort d’aujourd’hui, modernes Caïn et Abel*, étaient frères issus d’une même mère, d’une même femme. »

ELRIK FABRE-MAIGNÉ, BLOG.CULTURE31.COM